« Cette semaine, j'ai fait quelque chose que j'aurais dû faire il y a longtemps: je me suis assise avec Julien Lacroix. Cette semaine, j'ai fait la paix avec Julien Lacroix.
Je le sais, on n'a toutes et tous pas le même cheminement. Certaines personnes préfèrent ne jamais revenir en arrière, d'autres oui. Je fais partie de cette dernière catégorie. Et vous savez quoi? C'est correct. Si je dis que c'est correct, c'est parce que je veux arrêter d'être gênée d'assumer mon profond malaise face au déroulement de cette histoire. J'ai envie de parler de l'étiquette de victime qu'on colle sur mon nom et qui me dérange depuis le début. Je ne peux pas le nommer autrement: deux deux ans, les médias m'invisibilisent sous un chiffre. Neuf. Mais les médias ne sont pas les seuls à le faire, il n'y a qu'à regarder la liste violente créée à la suite des dénonciations. Là aussi, impossible d'y choisir sa place. On refusera de vous écouter et on vous comptabilisera contre votre gré sous le chiffre neuf. « Pour votre bien. »